mercredi 27 août 2008

A tout malheur quelque chose est bon

L’envolée du prix du pétrole vient de créer le premier vrai choc psychologique aux Etats-Unis.

Général Motors (GM) va fermer 4 usines fabriquant des énormes 4 /4, les « Hummer » qui consomme 30 litres au 100 km et orienter sa production vers de nouvelles voitures, de plus petits modèles et surtout moins gourmands en carburant.

Et quand le numéro un américain veut réduire sa dépendance au pétrole, on peut penser que beaucoup de choses vont changer ! Et comme d’habitude, cela se fera très vite avec d’énormes moyens.

Bonne nouvelle pour la planète !

Après les Etats-Unis parlons des montagnes russes boursières :
Un lundi difficile, un mercredi agréable, un vendredi confortable donc une dernière semaine de mai positive pour les indices boursiers occidentaux.

Nous avons fini ce dernier jour de mai par un gain de 0,77 % soit juste au-dessus des 5 000 points.

Ce sacré baril de pétrole s’est quelque peu replié et est descendu autour des 125 dollars, il était à 135 dollars la semaine précédente.

Les investisseurs ont également été rassurés par l’annonce d’un chiffre meilleur que prévu des commandes des biens durables aux Etats-Unis, signe pour beaucoup que l’économie américaine est loin de s’écrouler.

Certains économistes indépendants commencent à dire tout haut qu’il y a désormais « de réelles chances pour que l’économie américaines s’en sorte avec un seul trimestre de croissance négative ».

Mais, il est bien clair que si on peut penser être à l’abri d’un typhon boursier, de forts coup de vent sont toujours à craindre.

Il faut dire que les banques américaines continuent d’inquiéter les marchés.

Mais le risque a changé, nous ne sommes plus dans les risques de banqueroute mais dans celui que « les perspectives du secteur des grands établissements financiers aux Etats-Unis sont maintenant majoritairement négatives »

En France :

Le moral des ménages est toujours dans les « chaussettes » et atteint en mai un indice de -41 (-38 en avril) son niveau le plus bas depuis 1987 à données comparables.

Certes, la corrélation entre le moral des ménages et leur comportement réel de consommation et très loin d’être parfaite, loin de là. Mais, il ne fait aucun doute que cela aura un impact sur la croissance.

Deux mots sur l’immobilier, hors Paris et la région parisienne (qui sont pour l’instant bien à l’abri), la baisse a commencé. Les vendeurs ne veulent pas encore baissés, mais les acheteurs font le gros dos en attendant la baisse espérée.

Donc, pratiquement pas de visite, que se soit sur les sites internet ou dans les agences, dont certaines commencent à fermer, il faut dire que ses dernières années il y a eu prolifération d’ouverture.

L’espoir pour le marché, une régulation naturelle après une grande envolée des prix, l’avenir proche nous le dira.

L’agenda ISF : les déclarations doivent être déposées au plus tard le 16 juin pour les redevables domiciliés en France, le 15 juillet pour Monaco et les autres pays d’Europe et le 1 septembre pour le reste du monde.

Bonne écriture !

Je suis à votre disposition pour m’entretenir avec vous et trouver la solution qui correspond le mieux à votre situation et à vos attentes, je suis toujours dans la dynamique d’arbitrage avec, cliquet à – 5%.


Christian Vantieghem
Président du GIE Arcanes Associés.