jeudi 3 mars 2011

Note de tendance Mars 2011

Il était une fois « Les Révolutions »

Bien sûr, je n’ai pas la prétention de faire une analyse sur la situation « d’avant et d’après » de tous ses Président à vie et de toutes ses élections bidonnées.
Fallait-il petit-déjeuner avec le diable ou pas ? Aujourd’hui la réponse tombe sous le sens, mais il y a 5,8,10 ans ou plus !

Le prix des révolutions est lourd, d’abord humain, et ne l’oublions pas, les premières victimes sont d’abord des personnes qui veulent plus de liberté, plus de partage, plus de considération. La télévision par satellite, internet, Facebook et autre ont tracé le sillon, d’être les acteurs et non pas de simple spectateurs d’un progrès, ou la richesse n’appartient pas uniquement au sommet de la pyramide.

La tension est à son comble. Cette semaine, le conflit Libyen a propulsé les prix du pétrole à leur plus haut niveau depuis septembre 2008, lors de l’éclatement de la bulle financière.
Le baril flirte à l’heure actuelle avec les 120 dollars le baril.
Depuis le début des contestations populaires en Libye, le prix du pétrole a augmenté de plus de 20 %.
Et, l’angoisse que certain n’exprime pas, mais qui est là, tapis dans l’ombre et dans un coin de tous les cerveaux des analystes mondiaux, c’est la contagion aux pays du Golfe.
Imaginons une contagion à l’Iran, ou l’Arabie Saoudite déjà le Bahreïn et le Yémen sont dans le toboggan alors allons faire face à un troisième choc pétrolier après ceux de 1974 et 1979.
Pour autant, ce scénario catastrophe ,n’est pas aussi probable. L’Arabie Saoudite est un pays suffisamment riche pour que sa population vive bien. Le Roi Saoudien a annoncé cette semaine un programme de mesures sociales de 36 milliards de dollars pour l’emploi et la protection sociale.
Le Roi achète la paix sociale et essaie de devancé le mécontentement des couches populaires.
Ces révolutions rapides donnent des idées à beaucoup de pays Arabes ou les dictatures sont nombreuses. Tous ces peuples aspirent à plus de liberté. Mais, les plus exposés sont ceux qui subissent une mauvaise répartition des richesses et ne profitent pas de la rente pétrolière pour la modernisation du pays à travers les infrastructures, l’éducation ou le niveau de vie.
Nous allons donc continuer à prendre le petit-déjeuner avec des pays pas vraiment dans nos valeurs, jusqu’au jour ou !

Pour nous Européens le problème des dettes souveraines est là et toujours bien présent.
Le vote du peuple Irlandais qui remet tout en cause, le refus du gouvernement Portugais de faire appel à l’aide Européen et les Grecs qui refusent le remboursement prévu, ne permette pas de profiter pleinement de la série de statistiques très favorables dans les bourses occidentales.
Tous les indices de confiance publiés en Europe et au Etats-Unis se sont inscrits en forte amélioration.
Bien sûr, les fonds basés sur les produits émergents ont bien soufferts, mais je continue à croire à un bon second semestre.
Beaucoup m’ont demandé, depuis le début de l’année mon avis et à tous j’ai proposé de laisser le temps au temps !
Loupons ensemble le début de la reprise fulgurante et positionnons nous sur un marché plus traditionnelle, attendons une stabilité à plus de 4200 points, cela ne nous empêche pas de nous voir, pour moi c’est toujours un immense plaisir.

L’assurance vie a évolué très vite ces dernières années et permet maintenant d’être un vrai placement de diversification et sur toutes les places mondiales et sur tous les supports possibles.
Revenir sur les marchés, oui j’y crois !

Tout le Groupe Arcanes Associés reste entièrement à votre disposition.

Christian Vantieghem
Président du GIE Arcanes Associés